Frère Courage: Dr. Mourad Rgaya

Dans l'université, il y a les chanceux, une minorité qui détient tout et jouit du soutien de leurs amis très proches des médias mais aussi du soutien de beaucoup de personnes intéressées. Que faire? l'esprit vénal est bien acculturé dans ce milieu.
Il y a également les oubliés, ils ne sont pas majoritaires non plus mais beaucoup plus nombreux que la première catégorie. Pas grand monde se fie aux oubliés car l'Universitaire est à la fois conservateur et politiquement correcte, ironie et corrections obligent mon choix lexical.
Souvent, les oubliés sont traités de têtes brûlés et de voyous quand ils protestent.

Je voudrais dédier ce texte aux oubliés de l'Université Tunisienne. Je l'ai écrit en l'honneur du lion de l'Université Mourad RGAYA n'en déplaise à beaucoup!

QUAND EST-CE QUE COMPTEZ VOUS CRIER HALTE AUX ASSASSINATS SCIENTIFIQUES ET AU REGLEMENTS DE COMPTES?

Ce qui fait surtout mal, c'est l'attitude des deux poids, deux mesures lorsqu'il s'agit des injustices dont certains universitaires font face. Ceux ayant leurs amis, leurs alliés, leurs télés, leurs totems sont à juste titre défendus, d'autres sont épaulés par leurs serpillères, leurs bouffons, leurs lièvres,  leurs larbins et leurs imprésarios et leurs immigrés peu importe la situation; ceux, Ô combien nombreux, ne faisant partie d'aucun circuit sont abandonnés à leur sort.

L'Université fut pour certains un vrai tombeau d'éléphants. Comme c'est cruel de faire sortir par la petite porte un Universitaire en fin de sa carrière, un collègue ayant donné de sa santé et de ses tripes à des générations! Comme c'est sadique de les voir se féliciter au départ d'un collègue cassé ramenant de l'amertume dans sa valise de la retraite! Comme c'est petit, mais ironiquement farcesque, de voir une école doctorale incapable de mettre dans "le droit chemin" un Dr. qui a passé son dossier d'habilitation plus de six fois! Alors Messieurs, je me tourne vers vous et je vous demande où sont vos livres? Où sont vos docteurs? Que représentez-vous par rapport à l'échelle du savoir?

Certes, l'esprit tribal hérité de la mentalité des msheye5 est ancré dans la tête de beaucoup. Un auto-diagnostic de la misère que nos cerveaux portent est plus que nécessaire aujourd'hui. Pauvre de nous! Pauvre de VOUS! Un chercheur français  dit une fois: "Un professeur d’université ne se grandit que parce qu’il apporte aux autres, pas en cherchant à les écraser". Alors, de VOUS Messieurs, on n'apprend rien car votre Université est bananière et vos faux airs sont burlesques.

Tu ne t'es pas vendu Si Mourad, ainsi sera ta plus grande victoire!

 “We, ignorant of ourselves,
Beg often our own harms, which the wise powers
Deny us for our good; so find we profit
By losing of our prayers.”  W. Shakespeare

 A l'homme qui aime le jasmin, au frère courage, "Abou Courage": Monsieur Mourad Regaya.

 "L'espace du printemps naissant
La force Idiote a le dessous
Ces esclaves nos ennemis
S’ils ont compris
S'ils sont capables de comprendre
Vont se lever". Paul Eluard

Comments

[Othello Ettounsi]

Je sais que ce n'est pas évident. Je sais que les gardiens du temple guettent en cachette. Aux lecteurs de ce blog, si vous souhaitez témoigner votre sympathie pour Mr Rgaya, faites le même d'une façon anonyme. Je lui passerai le message!

[mourad4]

bonsoir tre cher collegue

ton article est un diagnostic plus que veredique,les gourous et les caciques ont transformé notre chère université en terrain de chasse et de parcours pour assouvir leurs desirs ,et leurs fantasmes,certains seront passibles du tribunal penal et populaire au meme titre que les terroristes